Gestion quantitative et qualitative des ressources en eau dans la plaine alluviale de Karfiguéla à l’aide d’un SIG : Etude de la recharge induite de la nappe et sa vulnérabilité à la pollution
Type: Article long
Auteurs
SIMBORO Aly, Etudiant à la Fondation 2iE, Burkina Faso, simboro05@hotmail.com
RESUME
La présente étude a été menée sur la nappe alluviale de Karfiguéla au Burkina Faso. Cette nappe est de plus en plus sollicitée pour les besoins de l’agriculture irriguée. Notre travail a pour objectif principal de proposer une gestion quantitative et qualitative des ressources en eaux souterraines dans la plaine. Ainsi grâce à ArcGIS, qui est un outil de SIG, nous avons caractérisé la recharge induite et évalué la vulnérabilité à la pollution de la nappe superficielle. La superposition des cartes de facteurs influençant la recharge induite a permis d’identifier les zones favorables à la recharge induite qui sont généralement localisée par les zones de forte perméabilité du sol. L’utilisation des méthodes DRASTIC, GOD et SI pour la cartographie de la vulnérabilité à la pollution montre que la nappe de Karfiguéla court un risque élevée de pollution du fait de la nature hydrogéologique de la nappe et aussi de l’importance des activités agricoles sur presque l’ensemble de l’étendue. Ce risque est encore plus élevé dans les zones de fortes perméabilités.
Les zones de recharge induite sont celles qui présentent un risque très élevé de pollution. La réalisation d’infrastructures telles que des bassins de rétention et d’infiltration permettrait d’augmenter la quantité d’eau rechargeant la nappe. Aussi une délimitation de périmètres de protection autour de ces zones contrôlant les activités agricoles permettrait d’assurer une qualité acceptable de l’eau.
INTRODUCTION
L’eau est une ressource indispensable à la survie de tous les êtres vivants, et à la réalisation de nombreuses activités fondamentales des sociétés humaines. Bien que l’eau ne soit pas toujours le principal facteur restrictif, elle demeure tout de même un élément déterminant pour stimuler la production agricole. La gestion l’eau agricole constitue donc est un puissant moyen de lutte contre la pauvreté en milieu rural.
Le Burkina Faso est un pays agricole à 80%, l’agriculture constitue la principale source de revenus pour près de 86% de la population active, et procure plus de 50% des recettes totales à l’exportation (source : MAHRH). Cette agriculture représente 64% de la demande globale en eau au Burkina Faso et une grande partie de cette demande est satisfaite à partir des eaux de surface pourtant menacées par le tarissement rapide en saison sèche (DGH, 2001). Ce facteur amène beaucoup de cultivateurs à se tourner vers les eaux souterraines qui deviennent de plus en plus exploitées. Les plaines les plus irriguées sont localisées dans les régions des Hauts-Bassins, des Cascades et du Centre Ouest. Au niveau de la plaine alluviale de Karfiguéla dans la région des Cascades, la pluviométrie est relativement bonne et les ressources en eau sont facilement mobilisables. Aussi, on assiste à un développement des activités agricoles et l’extension de périmètres irrigués accompagnés par une surexploitation de la nappe phréatique. Face à cette situation, un programme pour la gestion durable des ressources en eaux souterraines dans cette zone est devenu indispensable.
Figure 5 : Carte des pentes de la plaine alluviale de Karfiguéla
Figure 6 : Carte de la perméabilité de surface de la plaine alluviale de Karfiguéla
Figure 9 : Carte de profondeur de la nappe de la plaine alluviale de Karfiguéla
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